mardi 7 mai 2013

NAGASAKI

Bentô, en route pour Nagasaki.

A l'époque où le Japon avait fermé ses frontières au reste du monde (entre 1641 et 1853), le shogun Tokugawa ordonna la construction à Nagasaki de l'île artificielle de Dejima, isolée des terres et constamment surveillée (à droite sur la photo et maintenant rejointe par la ville). Elle demeura pendant plus de 200 ans le seul lieu de rencontre entre le Japon et l'Occident. Seuls quelques hollandais de la compagnie néerlandaise des Indes orientales s'y installaient les mois d'été à l'arrivée de leurs deux navires annuels. Il leur était cependant formellement interdit de quitter l'île. Par leur biais, le Japon put avoir accès à de nombreuses denrées étrangères et surtout aux connaissances scientifiques de la Vieille Europe.

L'église d'Ôura construite après que le Japon ait abandonné sa politique d'isolement au milieu du 19ème siècle. Elle est connue comme étant l'église des 26 martyrs du Japon. Saint François Xavier avait en effet débarqué en 1549 à Kagoshima, dans cette région du Kyushu pour tenter d'évangéliser les japonais. Mais le shogun, cherchant à unifier le pays et à lutter contre les influences religieuses étrangères, fit persécuter les chrétiens qui durent vivre dans la clandestinité. En 1597, 26 chrétiens furent crucifiés en répression de leur foi.

Au goûter : jus de biwa (sorte d'abricot au goût de coing), jus de zabon (énorme pamplemousse au léger goût d'ananas) et Castella (le gâteau emblématique de la ville, apporté par les portugais). Celui-là est au matcha et azukis.

Les bretons sont partout. A bord du "Gwen ha Du", Jérôme et sa famille, partis de Nouméa où ils vivent, remontent les îles japonaises vers le nord. Jérôme est en train de réparer ses fusils car ensuite direction l'Alaska où il faudra chasser les repas quotidiens.


Gyozas, les raviolis japonais.

Papa gyoza et son fiston sont peut-être sans le savoir en train de confectionner leur millionième ravioli.


La famille ravioli au grand complet.

Au temple chinois Sôfukuji.






L'entrée du port de Nagasaki.


Devant la cathédrale d'Urakami détruite par la bombe atomique le 9 août 1945. Un grand nombre de fidèles assemblés dans la cathédrale pour une messe y ont alors perdu la vie. Elle sera reconstruite au même endroit après la guerre.


C'est en 1865 que le prêtre français Petitjean découvre que les habitants d'Urakami (à l'époque un petit village au nord de Nagasaki) sont des crypto-chrétiens qui ont vécu clandestinement pendant des siècles. De nouveau pourchassés, plusieurs centaines d'entre eux meurent avant que leur descendants décident en 1873 de bâtir la cathédrale. La construction sera supervisée par deux prêtres français des missions étrangères de Paris. Elle était à l'époque la plus grande cathédrale de toute l'Asie du Sud-Est.

Au sommet du Mont Inasa pour observer la nuit tombant sur Nagasaki.





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